2025-04-16 LES BUNYETES DE PÂQUES

C'est un moment de l'année qu'il ne faut pas manquer, celui de la fabrication et la vente des bunyètes de Pâques par l'ASP2C !

Comme cela est le cas depuis de nombreuses années maintenant, les bénévoles de l'association se retrouvent pendant deux jours dans la salle de l'ancienne école de Corbère pour une organisation maintenant largement maîtrisée : celle de la réalisation de ces beignets si parfumés qui marquent cette période. Autrefois c'etait au sein de chaque famille que se préparaient les bunyètes que l'on stockait pour plusieurs jours. Si certaines familles maintiennent encore cette tradition, il faut reconnaître qu'il est aujourd'hui plus facile de s'en procurer chez les boulangers, les patissiers et en passant par l'ASP2C.

Sous la houlette de Nicole, Colette, Michelle et Pierre les commandes pour l'année 2025 ont été à la hauteur des prévisions. Ce sont 1700 bunyètes qui ont été préparées et vendues en deux jours. Il faut remercier tout ces participant(e)s qui consacrent une, deux trois voir quatre demi- journées pour participer aux bunyètes. Le matin il faut préparer les pains de pâtes que l'on va laisser reposer plusieurs heures avant la cuisson. Préparation très physique car la pâte est longuement pétrie à la main avec des pains qui font leur poids !

L'après midi, comme une véritable entreprise, c'est un travail à la chaîne qui est mis en place. Trois personnes découpent et préparent les patons qui vont être étirés sur les genoux d'une quinzaine de participantes. Trois bacs de cuisson recoivent les bunyètes. Elles sont ensuite égouttées et sucrées avant d'être comptées pour être placées dans les cartons de chaque commande. Il faut imaginer l'ambiance de ces après midi où les dames tout en étirant les patons bavardent amicalement pendant que les hommes stoiques devant la chaleur des poêlons d'huile bouillante, surveillent la cuisson rapide des bunyètes.

Deux journées de travail largement récompensées par le sentiment de faire perdurer l'esprit et les traditions catalanes.       

L'Indépendant 20 avril 2025